Michèle Stockhausen
Depuis toujours bercée par le milieu de l'art et très curieuse de l'anatomie, Michèle s'oriente vers le design graphique avant de se spécialiser en illustration médicale. Très intéressée par les questions sociétales sur la construction de l'identité et du visage, elle fait la connaissance d'Anne-Marie Riedinger lors de sa 5e année de Master et réalise son projet de diplôme sous sa tutelle. Pour Michèle, les épithèses représentent l'équilibre parfait des thématiques chères à son cœur. Elle découvre l'importance du lien avec les patients, la richesse de leurs échanges et combien l’épithèse a changé leur vie. C'est donc tout naturellement que Michèle a souhaité rejoindre le Centre d’Épithèses Faciales pour apprendre le métier d'épithésiste.
Désireuse d’officialiser ses années d’apprentissage, elle suit le Diplôme Universitaire de Prothèse Faciale Appliquée de la Sorbonne. Major de promo, elle obtient son diplôme en juin 2022 et s’inscruit au répertoire national des professionnel de santé (ADELI) en novembre de la même année. Elle devient notre seconde épithésiste en titre et s’investie avec passion dans le suivi des patients.
Toujours dans la lignée d’Anne-Marie et de ses enseignements, elle participe aux congrès internationaux, notamment en tant qu’oratrice lors de présentations.
Très motivée et volontaire, elle désire s’investir toujours plus dans la recherche de nouvelles techniques et d’étapes 3D afin d’améliorer le suivi des patients.
Mémoire du DNSEP: "Un nom à soi, l'autoportrait féminin comme revendication d'une identité propre", 2017-2018, Michèle Stockhausen, sous la direction de Sandrine Israël-Jost .
Academia Anatomica
Dessins anatomiques basés sur l’observation de statues du Louvre et du Musée d’Orsay, à Paris. Crayons de papier et crayons de couleurs, que Michèle a réalisés en 2017 à la HEAR de Strasbourg.
Ci-contre, dessin d’après la sculpture d’Auguste Clésinger, “Femme piquée par un serpent”, 1847. musée d’Orsay, Paris.
Objet-Corps
Ci-contre, mise en situation du bijou “Redresseur nasal”.
Il fait partie d’un ensemble de cinq bijoux conçus et réalisés par Michèle à la main, en cuivre martelé et poli, contraignant certaines postures du visage.
Projet artistique pour l’obtention du DNSEP.