Épithèse nasale, rétention par aimants
« En 2006 est apparu sur mon nez un petit bouton qui ne s’enlevait pas. Je suis allée voir 2 dermatologues différents : le premier a brûlé le bouton à l’azote et le second m’a prescrit une crème, sans faire de biopsie.
Trois mois plus tard, le bouton a saigné pour la première fois. C’était un cancer.
J’ai été opérée en chirurgie maxillo-faciale, mais après plusieurs tentatives de greffes, il restait encore des cellules cancéreuses. Le Dr Barrière a dû procéder à l’ablation totale du nez. Après l’opération, on m’a présentée une patiente de Mme Riedinger qui portait déjà une épithèse nasale, ce qui m’a motivée pour la contacter rapidement.
Lors de mon premier rendez-vous j’avais apporté des photos de moi avant l’opération. J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai dit à l’épithésiste : Avant j’avais un nez vraiment long et large, alors vous pouvez tranquillement le raccourcir ! Cela l’a bien fait rire et maintenant, avec mon épithèse, j’ai un plus beau nez que celui que j’avais avant !
J’ai d’abord eu une épithèse collée en avril 2007, mais c’était compliqué à mettre et à entretenir, et je faisais des allergies à la colle. Je ne voulais plus d’opérations, mais ma fille a insisté et le Dr. Hémar m’a alors posé des implants. Après deux opérations, j’ai eu mon épithèse sur aimants en décembre 2008.
Depuis, mon épithèse tient mieux et c’est beaucoup plus confortable que la colle. Quand j’avais seulement un pansement je n’osais pas trop sortir, j’étais bloquée dans mes déplacements, dans mes actions. Avoir une épithèse m’a permis de reprendre le cours de ma vie et d’oser à nouveau sortir. J’ai gardé mon autonomie, j’ai conduit jusqu’à 89 ans et je m’occupe toujours toute seule de mon grand jardin ! Je me sens bien et je dis souvent à Mme Riedinger : Qu’est-ce que je ferais sans vous et sans le docteur Hemar ? Comment j’aurais fait sans nez ? C’est quand-même bien qu’elle soit si près de chez moi. »